Le Journal du Sport

Alors que le jamaïcain Usain Bolt affole les compteurs mondiaux, un jeune français en devenir affole, lui, l'Histoire du 100m. En effet, même si il est encore loin des 9s 58 de Bolt, le jeune Lemaître est rentré dans l'histoire le 9 juillet 2010 en devenant le premier sprinteur blanc à passer sous la barre des 10 secondes . C'est donc en favori qu'il se présentait au Championnat d'Europe de Barcelone.

Après des séries parfaitement maitrisées (1er en 10s 19), le savoyard s'imposait de nouveau en demi-finale en améliorant son temps par rapport au tour précédent (10s 06). Martial Mbandjock parvenait lui aussi à se qualifier pour la finale. En revanche, Ronald Pognon se faisait sortir aux portes de la finale, la faute à une blessure au dos qui l'empêchait de faire sa course normalement.
En finale, nos deux français allaient donc être confrontés au portugais Obikwelu, champion d'Europe en titre, et au britannique Dwain Chambers. Ce dernier faisant office de favori pour cette finale au vu de son expérience et de son palmarès. Mais Lemaître allait finalement être le plus fort et, malgré un départ catastrophique, il parvenait à prendre la première place en 10s 11. Mais il fallut attendre quelques minutes pour connaître les deux autres médaillés; en effet, fait rare dans l'Histoire du 100m, quatre hommes arrivaient dans les mêmes temps (10s 18). Il fallut donc attendre la photo finish pour connaître ceux qui allaient compléter le podium. C'est finalement Mark Lewis-Francis et Martial Mbandjock qui prenaient respectivement la deuxième et la troisième place.
Un grand bravo donc aux 3 médaillés mais surtout à nos Français qui ont réussi à frapper un grand coup.

Annoncée comme favorite, l'Espagne a finalement remportée sa première Coupe du Monde en cette journée du 11 juillet 2010. Vainqueurs 1-0 des Pays-Bas, les espagnols ont montré au monde entier que l'on pouvait gagner en pratiquant un football offensif attrayant comme l'ont pratiqué le Barça depuis 2 ans et le FC Nantes en ses heures de gloire.

Pourtant, la victoire avait mis du temps avant de choisir son camp. En effet, nous avons surtout  assisté à un match engagé où les hollandais préféraient montrer leur supériorité physique plutôt que de chercher à inscrire ds buts; c'est tout d'abord Mark Van Bommel qui, d'un tacle violent par derrière, mettait Iniesta à terre, puis Nigel De Jong décidait de se mettre au karaté pendant quelques secondes en mettant ses crampons sur le torse de Xabi Alonso. Mais le plus choquant dans ces deux actions sont les simples cartons jaunes infligés aux deux néerlandais. Finalement, on devait attendre la 62ème minute pour voir une des plus grosses occasions de cette finale mais Robben butait finalement sur "San Iker" en face à face. A la 83ème minute, "San Iker" de nouveau prenait parfaitement la ballon dans les pieds de l'éternel Robben. On devait donc attendre les prolongation pour connaitre le nom du nouveau champion du monde et c'est finalement Andrès Iniesta qui propulsait les joueurs, le staff et tout un pays au paradis du ballon rond lorsqu'il marquait l'unique but de ce match à la 116ème minute.
C'est donc la Roja qui remportait le précieux trophée et qui s'en allait fêter dignement un sacre mondial largement mérité avec ses supporters, nombreux dans les rues de Madrid au moment de la rentrée au pays des héros espagnols.

Opposée à l'Espagne, double tenante du titre, la France a créée l'exploit en s'imposant 3 - 0 grâce aux victoires de Monfils, de Llodra et de la doublette Llodra-Benneteau.

C'est tout d'abord Gaël Monfils qui venait à bout de David Ferrer en 5 sets (7-6, 6-2, 4-6, 5-7, 6-4). Alors qu'il dominait les deux premiers sets assez facilement, Monfils, en manque de confiance cette année, se laissait rejoindre par Ferrer et les deux joueurs se retrouvaient ainsi à deux sets partout. Mais au prix d'un ultime effort, le français parvenait à empocher la victoire au terme d'un match à suspense et offrait ainsi le premier point à l'Équipe de France.
Dans le deuxième match, le plus mal classé des joueurs sur le court, Mickaël Llodra (35ème mondial), affrontait le mieux classé, Fernando Verdasco (10ème mondial). Mais la hiérarchie était finalement bousculée et Mickaël Llodra dominait un Verdasco totalement absent de ce match et remportait ainsi le second simple de ce quarts de finale (6-7, 6-4, 6-3, 7-6) ce qui permettait à la France de mener 2-0.
Ce sont finalement Llodra (encore) et Benneteau qui assénaient le coup de grâce et qui offraient à la France une demi-finale de Coupe Davis. Totalement dominateurs, les deux compères observent une légère baisse de régime ce qui permet aux espagnols de remporter leur premier set. Il faudra finalement attendre une heure de plus pour voir Benneteau et Llodra se jeter dans les bras l'un de l'autre au terme d'un match maitrisé sans complexe face à des espagnols en retrait lors de ce quarts de finale.
La France participera donc au demi-finale et affrontera le vainqueur du match Argentine-Russie.

Très attendus au début de cette Coupe du Monde, les argentins n'auront pas pu passer les quarts de finale face à une jeunesse allemande époustouflante. Alors qu'ils comptaient le Messi(e) dans leur rang, les protégés d'El Pibe de Oro n'auront pas su trouver la faille pour déstabiliser une équipe allemande parfaitement organisée.

Très bien rentrée dans ce match, la Mannschaft ouvrait rapidement le score sur un coup-franc dévié de la tête par Müller, la grosse surprise de ce Mondial. L'Albiceleste décidait alors de refaire son retard mais butait à chaque fois sur une défense allemande rodée à la perfection. Messi ne pouvant pas exploiter tout son talent, c'est toute l'organisation argentine qui se retrouvait muselée. Et c'est ainsi qu'à la mi-temps, on se demandait comment les joueurs de Maradonna pouvaient faire leur retard tant les occasions franches étaient inexistantes. Mais dès le retour des vestiaires, le néo-madrilène Di Maria voyait sa frappe frôler le montant gauche. Pourtant, ce sont finalement les Allemands qui inscrivaient leurs deuxième et troisième buts à la 68ème grâce à l'incontournable Klose tout d'abord puis par Friedrich à la 74ème minute. C'est finalement Klose qui inscrivait froidement le quatrième et dernier but de la Mannschaft dans les dernières minutes du match.
C'est donc la Nationalmannschaft qui accède aux demi-finales, la 12ème en 14 participations.

Dernière nation africaine encore en lice, le Ghana peut maintenant compter sur le soutien de tout un continent qui veut voir une équipe africaine sacrée championne du monde. Pour cela, les ghanéens devront triompher de l'Uruguay, l'autre qualifié du jour, au prochain tour.

En effet, les ghanéens ont triomphé hier soir d'une équipe des États-Unis pleine d'envie mais qui n'aura pas su développer totalement son jeu. Très vite, le Ghana prit le jeu à son compte et ouvrit la marque rapidement grâce à un raid solitaire de Kevin Boateng. Littéralement survoltés après ce but, les ghanéens monopolisaient le ballon et contrecarraient ainsi les plans d'américains volontaires mais pas assez talentueux pour pouvoir répliquer. Pourtant, au fur et à mesure de la rencontre, le Ghana commençait à baisser le pied et à la 62ème minute, Landon Donovan permettait aux États-Unis d'égaliser en transformant un pénalty concédé par Mensah pour une faute sur Dempsey. Les États-Unis commençaient alors à prendre le dessus sur des ghanéens épuisés et qui n'arrivaient plus à produire un jeu de qualité. Mais malgré plusieurs occasions sérieuses pour les États-Unis, on dut attendre la prolongation pour départager les deux équipes. C'est finalement le rennais Gyan qui libérait les siens et qui leur permettait ainsi d'accéder aux quarts de finale.
C'est donc un quart de finale opposant l'Uruguay et le Ghana auquel nous aurons le plaisir d'assister.

C'était le choc de ces huitièmes de finales et ce sont finalement les Allemands qui sont sortis vainqueur de cette opposition. Auteurs d'une prestation remarquable, les allemands ont donné une leçon de football aux anglais en les dominant du début à la fin de la rencontre. Mais ce match a malheureusement été entaché d'une énorme erreur d'arbitrage qui a empêché l'Angleterre de revenir à hauteur de l'Allemagne.

Les Allemands ont été les premiers à se mettre en action dans ce match et dès la 5ème minute Özil mettait à contribution le gardien anglais, David James. A force de pousser, l'Allemagne ouvrait le score par l'intermédiaire de Miroslav Klose qui profitait d'une énorme incompréhension de la charnière anglaise à la 20ème minute. Mis en confiance par leur but, les allemands continuaient à pousser et James empêchait Klose d'inscrire un doublé. Mais la volonté allemande fut la plus forte et Podolski, bien servi par Müller, faisait le break en glissant le ballon entre les jambes de James. Blessé dans leur orgueil par ce deuxième but, les joueurs de Capello réagissaient et parvenaient à réduire le score à la 36ème minute, Upson reprenant un centre parfait de Gerrard en envoyant la balle au fond des filets. Dans la minute qui suivait, on assistait à la plus grosse erreur d'arbitrage de ce Mondial; suite à une frappe de Lampard, le ballon percutait la barre transversale puis rentrait d'une trentaine de centimètre dans le but. Pourtant, l'arbitre, sur les recommandations de son assistant, n'accordait pas ce but et privait ainsi l'Angleterre d'une égalisation pourtant tout à fait méritée.
Au terme de la première période, les deux équipes se séparaient donc sur ce score de 2-1 en faveur de l'Allemagne.
Dès le retour des vestiaires, l'Angleterre se montrait dangereuse et Lampard voyait son coup franc repoussé par la barre. Mais à la 67ème puis à la 70ème minute, les Aigles allemands annihilaient les dernières chances de qualification de l'Angleterre et Thomas Müller réalisait son premier doublé dans ce Mondial. Totalement abattue après ces deux buts, l'Angleterre n'était plus en mesure de réagir et le match se finit donc sur le score de 4-1.
C'est donc l'Allemagne qui jouera les quarts de finales face au vainqueur du match Argentine-Mexique.

Coupe du Monde 1966, l'Angleterre est sacrée championne du monde face à l'Allemagne sur un but qui n'a jamais passé la ligne; 27 Juin 2010, cette fois le ballon passe la ligne mais le but n'est pas accordé.

En 44 ans, le football a évolué: joueurs, style de jeu, ballon, tout a changé sauf l'arbitrage. Pourtant, la technologie moderne est si avancée qu'il serait facile d'avoir recours à la vidéo pour aider des arbitres en proie à une pression sans précédent mais pour cela il faudrait que la FIFA  et l'International Board donnent leur aval. Malheureusement des hommes refusent encore d'admettre ce qui semble pourtant si évident et empêchent ainsi le monde du football d'entrer dans une dimension plus juste et plus équitable.
Il nous faut maintenant espérer que le match de cet après-midi réveillera les instances dirigeantes et que ces derniers prendront des mesures radicales qui aideront sans aucun doute les arbitres à avoir plus de crédits auprès du public mais aussi auprès des joueurs qui ne pourront plus contester les décisions du corps arbitral.
Tout dépend de vous Messieurs les Dirigeants, comme disait l'autre: "la balle est dans votre camp".

Auteurs d'un très bon match, les hommes d'Oscar Tabarez pourront être fiers du jeu produit lors de cette rencontre. Alors qu'ils n'avaient plus atteint les quarts de finales depuis 40 ans, les uruguayens  ont fini par passer les huitièmes et affronteront le vainqueur du match Etats-Unis - Ghana.

Très bien rentré dans cette partie, la Celeste a rapidement pris l'avantage en profitant d'une grossière erreur d'appréciation du portier sud-coréen Sung-Ryong Jung ce qui permit à Suarez d'inscrire son deuxième but dans ce Mondial. Mais la Corée du Sud ne voulait pas s'avouer vaincue et se procurait de nombreuses occasions rapidement imitée par des uruguayens cherchant à inscrire un deuxième but qui les auraient ainsi mis à l'abri. Finalement, les sud-coréens parvinrent à égaliser sur une tête bien ajustée, signée Chung Young  à la 68ème minute. Mais c'est finalement Suarez qui mit tout le monde d'accord en inscrivant un but magnifique sur une frappe enroulée à la perfection et qui s'offrait ainsi son premier doublé dans cette compétition.
C'est donc l'Uruguay qui jouera les quarts de finales, reste à savoir qui des Etats-Unis ou du Ghana affrontera la Celeste.

Alors que l'on pouvait s'attendre à un match "arrangé" entre les deux premiers du groupe A  qui se seraient ainsi assurés la qualification, ces derniers n'étaient apparemment pas de cet avis et nous ont offert un spectacle digne de ce nom, chose rare dans ce Mondial 2010. En effet, le Mexique prit rapidement le jeu à son compte mais s'exposa aux contres uruguayens ce dont ces derniers profitèrent en fin de première période en ouvrant la marque sur une tête de Suarez. Coup dur pour les Mexicains qui auraient pu inscrire le premier but si la barre n'avait pas repoussé une frappe limpide de Guardado à la 22ème minute. C'est donc sur le score de 1-0 en faveur de la Celeste que les 22 protagonistes rentrèrent au vestiaire. Finalement, le score en resta là malgré un jeu dynamique et porté sur l'attaque proposé par les deux équipes. Pourtant, le score aurait pu être différent si Lugano avait concrétisé son occasion à la 54ème minute et si le mexicain Rodriguez avait pu marquer de la tête en toute fin de match.
Finalement, la France ayant lamentablement perdu 2-1 face aux sud-africains, ce sont le Mexique et l'Uruguay qui se qualifient pour le prochain tour et ce match aura finalement compté "pour du beurre".

Il n'aura fallu que deux matchs aux quintuples champions du monde emmenés par Dunga pour se qualifier pour les phases éliminatoires de ce Mondial 2010. En effet, après avoir triomphé de la Corée du Nord 2-1 lors du premier match, la Seleçao s'est imposée face à la Côte d'Ivoire sur le score de 3-1 hier soir. Alors que les Éléphants tenaient tête aux brésiliens, ces derniers ont profité d'un contre pour ouvrir la marque grâce à une frappe surpuissante de Luis Fabiano. Le même Fabiano inscrivait le second but quelques minutes plus tard, même s'il est vrai que ce but fut entaché de deux mains de l'attaquant et il aurait logiquement du être annulé.Puis Elano, sur un caviar de Kaka', inscrivit le troisième et dernier but de la Seleçao. Didier Drogba sauva l'honneur en fin de match et inscrivit ainsi son premier but dans cette compétition. A noter l'expulsion de Kaka' suite à une simulation de Keita en fin de partie.
L'autre rencontre de ce groupe opposa le Portugal à la Corée du Nord dans un match fantastique où 7 buts furent inscrits par les Lusitaniens. Pourtant, à la mi-temps, les nord-coréens, bien que menés 1-0 suite à un but de Meireles, semblaient pouvoir tenir le choc en défense mais c'était sans compter la furie portugaise qui permit aux coéquipiers de Cristiano Ronaldo d'inscrire 6 buts en l'espace de 35 minutes. Ainsi, Simao faisait le break à la 53ème, Almeida enfonçait encore un peu plus le clou à la 56ème et Tiago inscrivait le quatrième à la 60ème minute. On pouvait alors se dire que les portugais en avait assez mais visiblement ce n'était pas le cas: Liedson, tout juste rentré en jeu, alourdissait l'addition puis Cristiano Ronaldo et Tiago finissaient le travail. C'est donc un match exceptionnel et qui restera dans l'histoire auquel nous avons pu assister aujourd'hui.
Les deux derniers matchs de ce groupe opposeront le Portugal au Brésil puis la Côte d'Ivoire à la Corée du Nord.